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  Le tracker

Moins connus du grand public que les actions ou les obligations, les trackers (Exchange Traded Funds ou ETF en anglais) sont des produits financiers négociables en bourse et répliquant la performance d’un indice de marché.
Cet article tachera de les décrire et d’exposer les multiples avantages qu’ils présentent.

Qu’est ce qu’un tracker ?

Développés aux débuts des années 90 aux Etats-Unis, les trackers sont des fonds indiciels négociables en bourse. Ils permettent de reproduire la performance d’un indice boursier que ce soit un indice actions, obligataires ou de matières premières.
Les principales bourses mondiales ont crées des subdivisions sur lesquelles les trackers sont cotés en continu. Ainsi NextTrack est le segment de produit d’Euronext dédié aux trackers.

Investir dans un tracker

Aussi facilement échangeables que les titres financiers classiques, les trackers représentent une opportunité d’investissement formidable pour les particuliers qui souhaitent répartir leurs risques de la manière la plus neutre possible. Il est difficile pour un investisseur non professionnel de battre constamment le marché sur le moyen-long terme. Le tracker permet ainsi d’obtenir des performances calquées sur celles du marché.
En souscrivant à de tels outils, les investisseurs peuvent ainsi suivre les performances d’une région, d’une nation ou encore d’un secteur. En outre, en investissant dans un tracker vous bénéficierez du versement des dividendes versées par les actions sous-jacentes à l’indice.

Le prix d’un tracker

Un tracker est coté en continu et son prix reflète l’indice sous-jacent. Si l’indice baisse, alors la valeur du tracker va baisser. Si l’indice monte, alors la valeur du tracker va monter.
Mais le prix d’un tracker dépend aussi de la rencontre de l’offre et de la demande. A l’instar des actions ou des obligations, un tracker est échangé lorsqu’un ordre d’achat est compatible avec un ordre de vente. Il se peut que la transaction ne se réalise pas exactement au prix de l’indice. Cette différence provient essentiellement des dividendes accumulés et des frais de gestion.
La différence entre la valeur liquidative (valeur de l’actif net de l’OPCVM divisé par son nombre de parts) et le cours de bourse d’un tracker ne peut être importante. En effet, le cours d’un tracker ne peut s’éloigner de plus de 1,5% de sa valeur liquidative sous peine de suspension. Nyse Euronext calcule et publie une valeur liquidative indicative des trackers toutes les 15 secondes.

Les différents types de trackers

Tous les trackers ne suivent pas exactement la performance de l’indice qu’ils reflètent. Voici différents types de trackers disponibles sur le marché :
  • le tracker bear : ce type de tracker permet aux investisseurs qui anticipent une baisse de bénéficier d’une performance inverse de celle du marché. Si l’indice baisse de 1%, alors le tracker bear augmente de 1%. Le tracker bear peut être utilisé à des fins de couvertures pour protéger un portefeuille existant. Il peut aussi servir d’instrument de spéculation.
  • le tracker à effet de levier : Ce type de tracker amplifie les mouvements de l’indice sous-jacent. Ainsi le « Casam ETF CAC 40 », est un tracker à effet de levier de 2. Lorsque l’indice de référence de ce tracker (c’est à dire le CAC 40) augmente de 1%, le « Casam ETF CAC 40 » augmente de 2%. Les trackers à effet de levier sont des outils idéals pour commencer à spéculer en douceur.

Fiscalité des trackers


Frais des trackers

Les trackers sont des OPCVM à frais réduits. Ils bénéficient de frais de gestion faibles due à un mode de gestion passif. En outre, l’achat et la vente de trackers ne sont pas soumis aux frais de souscription ou de rachat.

Imposition des trackers

Les trackers sont soumis à deux types d’impositions : l’impôt sur les plus-values et l’impôt sur les revenus inhérents aux trackers.
Depuis le 1er janvier 2011, le taux d’imposition sur les plus-values des trackers est de 32,50% (19% d’imposition + 13,50% de prélèvements sociaux) dès le premier euro de cession. Les moins values réalisées sont imputables sur les dix années suivantes.
Selon le choix de l’épargnant, le versement des dividendes peut être soumis:
  • au barème de l’impôt sur le revenu : premier abattement de 40% puis deuxième abattement de 1 525€ par an (3 050€ pour les couples mariés ou liés par un PACS soumis à imposition commune). Le reliquat des dividendes est alors ajouté aux revenus de l’épargnant et taxée selon sa tranche marginale d’imposition.
  • au prélèvement forfaitaire libératoire de 32,50% (19% d’imposition + 13,50% de prélèvements sociaux). Cette option ne permet pas aux investisseurs de bénéficier des abattements.
Certains trackers sont éligibles aux Plan d’Epargne en Actions (PEA). Ils bénéficient alors de la fiscalité avantageuse de ce dernier (voir article Fiscalité du PEA).

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